je me lance xD. vous moquez pas, je l'ai fait hier à 23 h 00
j'en ai vraiment rajouté, niveau expressions dégoûlinantes...
Une nuit, dans une chambre de l'auberge des Roses RougesAnkth'yor contemplait son aimée, tandis que celle-ci someillait. Ce que son expression changeait, lorsqu'elle fermait les yeux. Elle n'était plus l'assassin froide, séductrice, invincible. Elle paraissait plutôt être Tyra, une jeune elfe fragile, douce et innocente - autant que cela pouvait être possible, bien entendu. Il caressa ses traits fins, ses paupières closes. L'elfe ouvrit soudain les yeux, prête à se battre.
- Que ?..., bredouilla Tyra, surprise de trouver son amant ; elle qui s'attendait à trouver un adversaire redoutable.
- Chut, mon amour, murmura Ankth'yor d'une voix douce. Dors.
- Hmmm ?
Ankth'yor sourit. Elle était si belle, si tendre, lorsqu'elle baissait la garde. Son petit ange. Il l'embrassa. Et s'endormit.
*~*~*~*~*~*~*
Tyra ouvrit les yeux. Cette fois, elle était complètement éveillée. Le général, à côté d'elle ne bougeait pas. Lentement, Tyra approcha ses doigts fins de la cicatrice qui barrait le torse de son amant. Elle posa son oreille contre la poitrine d'Ankth'yor, écoutant les battements de son coeur. Fermant les yeux, elle se laissa bercer par ce son envoûtant.
Soudain, un cliquetis. L'assassin sursauta. Le bruit imperceptible pour une ouïe aussi fine que celle d'un elfe, était faible. Seule une assassin aux sens surdeveloppés comme Tyra pouvait l'entendre. Qu'était-ce ? C'était anormal. L'assassin sentait le danger. Ses armes ! Où se trouvaient donc ses armes ? Le poignard qui l'accompagnait toujours reposait sur sa table de chevet. Elle le saisit.
Au même moment, l'inconnu pénétra dans la chambre. Il n'avait pas remarqué que sa future victime était consciente. Tous deux se regardèrent. Ankth'yor choisit ce moment pour quitter le pays des songes. En une fraction de seconde, il vit Tyra, se préparant à l'attaque. Il vit son adversaire, tout aussi prêt au combat. Dans un mouvement instinctif, il se plaça devant l'assassin.
- Que veux-tu ?
La voix du général, froide, menaçante, aurait terrifié n'importe quel elfe, pour peu que celui-ci aie une notion, même vague, du danger. Ce qui n'était apparemment pas le cas du visiteur.
- Tiens donc, sussura-t-il. Je viens m'occuper d'une tueuse à gage teigneuse et voilà que je tombe sur le général Dant'haras. Deux pour le prix d'un. Pour répondre à votre question, je suis venue assassiner votre compagne, mon cher. Mais étant donné, que vous êtes présents, autant régler votre cas aussi, Monsieur le Général.
Ce titre, qui aurait du inciter au respect, fut prononcé avec un profond mépris. L'inconnu ne semblait nullement impressionné par la personne qui se tenait devant lui.
Le général scruta son interlocuteur. Ce dernier, lui rendit son regard, un rictus moqueur fendant son visage. Alors Ankth'yor comprit qu'il était pris au piège. Aucune issue possible.
- Laissez-la tranquille, supplia-t-il en désignant Tyra. Tuez-moi plutôt. S'il-vous-plaît. Ayez pitié.
- Plaît-il ? répondit le visiteur, surpris. Je suis un tueur, pas un marchand de tapis ! Aucune négociation possible.
Tyra serra le poignard dans sa main. Elle ne pouvait pas échouer. Elle se positionna. Et lança son poignard. « Ssssssssstt ». Deux cris. Horrifiée, Tyra baissa les yeux. Une seconde plus tôt, le tueur avait lancé sa propre arme. Ankth’yor, gisait sur le lit, une tâche rouge s’étendant sur sa poitrine.
-Nooon ! gémit l’assassin. Ankth’yor, ne meure paaaas ! S’il te plaît, ne me laisse pas !
- Je t’aime, Tyra, souffla le général dans un râle.
Ses paupières se refermèrent et il partit pour un long voyage.
j'avais pas remarqué que c'était aussi long --"